Critique du film « Hôtel Mumbai »

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Résumé

Le premier grand film de 2019. Un docudrame viscéral, palpitant et frénétique tenu avec une technique extraordinaire par Maras. Imaginez, un film hollywoodien basé sur des événements réels qui dépeint des hommes et des femmes de la diversité comme des héros de la vie réelle honnêtes envers Dieu.

Le 26 novembre 2008, 10 membres d’une organisation terroriste islamique. Opérant depuis le Pakistan, ils ont coordonné une attaque à Mumbai, en Inde. Cela a duré quatre jours. Au total, 174 personnes ont été tuées. Le résultat des fusillades et des bombardements de masse s’est répandu dans toute la ville. Ces actions ont été condamnées dans le monde entier. Le nouveau film dépeignant l’attaque du Taj Mahal Palace Hotel aurait pu avoir recours à la pratique de blanchir ses personnages. Au lieu de cela, l’attention est répartie uniformément parmi sa distribution diversifiée, et Hôtel Bombay les dépeint comme des héros de la vie réelle honnêtes envers Dieu.

L’Australien Anthony Maras fait ses débuts en tant que réalisateur de longs métrages (après son travail primé dans des courts métrages comme Le palais). Il a une solide équipe de soutien autour de lui, notamment en travaillant à partir d’un scénario de John Collee (Maître et Commandant), producteur Basil Iwanyk (SicarioLa ville, Rivière du vent) se cumulant dans un film d’une grande intensité émotionnelle et d’un stoïcisme qui rappelle Michael Mann sans être au bout d’un cinéma stylisé remplacé par un rythme et des sensations intenses et frénétiques. Cela aurait pu se défaire rapidement. Il est maintenu avec le cadrage solide de Maras. Un merveilleux exemple de ceci est une scène d’officiers indiens marchant lentement dans un couloir enfumé est particulièrement efficace). La photographie de Nick Remy Matthews (Fille borgne) peut parfois être visuellement excitant.

Le casting est solide et c’est l’arme secrète du film. Dev Patel joue un serveur au Hôtel Bombay qui a une femme, un enfant et un autre en route. Il travaille pour un chef populaire Hermant Oberoi (Le grand malade‘s Anupam Kher). Il opère avec un cœur attentionné et des normes élevées. Armie Hammer joue David, un client de l’hôtel, avec sa femme Zahra (de la patrie Nazanin Boniadi). En comparaison, leur enfant en bas âge est dans leur suite d’hôtel avec leur nounou Sally (Tilda Cobham-Hervey). Une mention spéciale doit être accordée aux acteurs Vitthal Kale et Nagesh Bhonsale. Ils incarnent deux policiers qui emmènent une petite équipe dans le bâtiment. Ils vont courageusement à l’encontre des ordres directs de leurs supérieurs alors que les forces spéciales étaient à des heures de route.

Critique du film « Hôtel Mumbai »

Patel continue d’afficher une réelle croissance en tant qu’acteur depuis son tour en Slumdog Millionnairee. Cela s’affiche particulièrement dans une scène puissante, expliquant à un client effrayé et sectaire. Il lui dit qu’il enlèvera son couvre-chef religieux si cela la rend plus confortable, même s’il était directement responsable de la mettre en sécurité. Aux côtés de la légendaire star de cinéma internationale Anupam Kher, un vétéran de plus de 500 films, il apporte une touche de grâce à la plupart des rôles qu’il assume. Nazanin Boniadi est une vedette ici. Elle joue une femme élevée en tant que musulmane mais maintenant coincée derrière des portes verrouillées se cachant des terroristes, essayant désespérément de penser à un moyen de retrouver sa famille.

Hôtel Bombay est, sans aucun doute, une surveillance difficile, et avec les récentes attaques terroristes en Nouvelle-Zélande, ce film n’est pas pour les âmes sensibles (compte tenu du nombre de morts rapprochées qui sont décrites dans le film), mais c’est aussi pas aussi exploiteur qu’on pourrait le penser. Maras tourne le film d’une manière directe et directe. Cela n’édulcore pas les atrocités de l’attaque sans pitié de ce jour-là, en se concentrant sur l’horreur de ces crimes, même s’il combine des événements réels avec des événements fictifs et des personnages composites (le personnage de Jason Isaacs, Vasili, est le mouton noir ici).

En bout de ligne, dans un sombre début d’année 2019, Hôtel Bombay est le premier grand film de l’année à résonance émotionnelle et prouesse technique. C’est un docudrame palpitant et frénétique qui est maintenu avec la technique extraordinaire de l’équipe de Maras et Matthews. Il s’agit d’une dramatisation hollywoodienne qui est finalement basée sur des événements réels dans un pays du tiers-monde. Le film présente une distribution diversifiée qui honore leurs actes héroïques et les sacrifices consentis.

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