Existent-ils des crypto-monnaies meilleures pour l’environnement ?

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L’une des principales préoccupations concernant les crypto-monnaies, dont le bitcoin et l’ethereum, est leur manque de crédibilité environnementale. Selon le Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index, la quantité d’électricité consommée chaque année pour l’extraction de bitcoins pourrait faire bouillir suffisamment d’eau pour toutes les tasses de thé consommées au Royaume-Uni pendant 30 ans. En bref, le minage bitcoin est extrêmement énergivore et contribue largement à la dégradation de l’environnement. Pour autant, existe-t-il des alternatives écologiques aux crypto-monnaies ?

Pourquoi les crypto-monnaies sont-elles mauvaises pour l’environnement ?

C’est le niveau de puissance de traitement informatique nécessaire pour extraire des crypto-monnaies qui inquiète les écologistes. L’extraction de bitcoins consomme plus d’électricité chaque année que la Suède. En effet, le processus d’extraction utilise :

  • Des ordinateurs très puissants qui se font concurrence pour vérifier les transactions en échange de pièces.

  • De grandes quantités d’électricité pour alimenter des algorithmes complexes.

  • Des sources d’énergie non-renouvelables telles que le charbon, le combustible fossile le plus polluant.

5 crypto-monnaies vertes

Les écologistes s’accordent à dire que le minage du bitcoin utilise une quantité inquiétante de combustibles fossiles. Cependant, il existe des crypto-monnaies alternatives, plus respectueuses de l’environnement, qui infligent moins de dommages à la planète. Elles pourraient potentiellement apaiser les inquiétudes concernant les crypto-monnaies et l’environnement.

Les petites monnaies semblent souvent avoir une empreinte carbone plus faible, mais c’est peut-être simplement parce qu’il y a moins de transactions. Néanmoins, certains actifs numériques sont plus efficaces sur le plan énergétique, ce qui signifie que leur impact environnemental est réduit. Ces crypto-monnaies semblent, en effet, être moins gourmandes que d’autres en termes de besoins énergétiques.

1. Chia

Selon TRG Datacenters, le chia est un bon exemple de crypto-monnaie durable conçu pour être moins gourmande en énergie. Le processus de « farming » utilisé par chia emploie des disques durs, un concept connu sous le nom de preuve d’espace, plutôt que l’approche de minage et de preuve de travail utilisée par le bitcoin, qui repose sur des processeurs informatiques.

Les pièces de monnaie chia peuvent être cultivées sur les disques durs des ordinateurs portables ou de bureau et l’espace inutilisé peut être utilisé pour des parcelles. Une fois que le logiciel est entièrement téléchargé, votre ordinateur s’occupe du traçage pour vous et commence à cultiver le chia. Cette approche facilite la culture du chia pour les particuliers, car elle ne nécessite pas d’énormes quantités d’électricité comme c’est le cas pour les crypto-monnaies classiques.

2. Cardano

Contrairement aux crypto-monnaies comme le bitcoin, Cardano utilise un système de preuve d’enjeu (Proof-of-Stake) appelé Ouroboros. Cela nécessite que les utilisateurs achètent des jetons afin de rejoindre le réseau, ce qui permet d’économiser des quantités importantes d’énergie.

Développé par Charles Hoskinson (cofondateur d’Ethereum, la deuxième plus grande crypto-monnaie après le bitcoin que vous pourrez retrouver sur KuCoin), il peut réaliser 1 000 transactions par seconde, contre sept au maximum avec le bitcoin. Ouroboros est le premier protocole basé sur une blockchain évaluée par des pairs, ce qui signifie, selon Cardano, qu’il peut être adapté aux besoins mondiaux sans sacrifier la durabilité ou la sécurité.

3. Nano

TRG Datacenters a également mis en avant la nano, même si elle ne figure pas dans les listes des crypto-monnaies faibles en termes de consommation d’énergie. Bien que cette monnaie numérique fonctionne sur la base d’une preuve de travail, comme le bitcoin, elle s’efforce de réduire le gaspillage qui est souvent associé aux transactions cryptographiques.

Elle utilise un protocole de vote représentatif ouvert pour réduire la consommation d’énergie et accroître l’efficacité. En plus de ses éco-crédits, les transferts de nano sont instantanés et les échanges sont libres. Elle a donc toutes les chances pour s’imposer parmi les monnaies virtuelles vertes les plus populaires.

4. Solarcoin

Il s’agit d’une crypto-monnaie durable, globale et indépendante conçue pour promouvoir la création d’énergie solaire en récompensant les générateurs avec des pièces solaires. Les générateurs peuvent réclamer une pièce pour chaque mégawattheure créé par la technologie solaire.

5. Bitgreen

Cette crypto-monnaie écologique a été lancée comme une alternative verte au BTC. Comme le solarcoin, elle vise à encourager les comportements environnementaux positifs en récompensant les utilisateurs pour des actions telles que la consommation de café durable, le covoiturage et le bénévolat. Elle peut être échangée sur des bourses ou dépensée auprès des partenaires de Bitgreen.

Conclusion

Par conséquent, il existe des alternatives aux crypto-monnaies traditionnelles pour répondre aux inquiétudes des environnementalistes. Il est aujourd’hui possible d’investir dans les crypto-monnaies tout en ne revenant pas sur ses convictions personnelles. L’impact de l’extraction des crypto sur la planète est difficile à évaluer, mais l’avenir est prometteur grâce à l’apparition de nouvelles offres.

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