Gone for Good critique – Netflix trouve un fil mystérieux avec ce thriller en français

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Résumé

Parti pour de bon trouve sa place avec un flux constant de surprises, de bonnes performances et une histoire tordue digne de sa mini-série.

Cette critique de la série limitée Netflix Gone for Good ne contient pas de spoilers.

Lire le récapitulatif du premier épisode.

Des créateurs David Elkaïm et Vincent Poymiro, Netflix Parti pour de bon fait avancer le train Harlan Coben. Le quatrième volet de l’accord du romancier à succès avec le streamer est en langue française, situé le long de la côte à Nice. Rebondissant de décennie en décennie à travers une série d’histoires et de familles interconnectées, Parti pour de bon s’installe en 2010 et aujourd’hui, discutant des implications et des conséquences à long terme d’un double homicide.

Centrée sur Guillaume (Finnegan Oldfield), un travailleur social d’une trentaine d’années qui a perdu son frère et son ex-petite amie une décennie plus tôt, la série se déroule à travers son enquête sur le passé de chaque personnage, avec un épisode dédié à une certaine personne. Commençant par Guillaume et finissant par son frère, Fred (le cool Nicolas Duvauchelle), ces épisodes balancent le présent avec le passé, montrant comment toutes ces petites décisions ont conduit à ces meurtres qui ont maintenant conduit à la situation actuelle de chacun. Et pour Guillaume, sa situation actuelle est désastreuse.

La série commence par les funérailles de sa mère et la disparition de sa petite amie de longue date, Judith Conti (Nailia Harzoune). Guillaume, avec l’aide d’Inès (la sœur de son ex aujourd’hui décédé joué dans le double rôle de Garance Marillier) et du responsable social Daco (Guillaume Gouix), tente de retrouver sa petite amie, découvrant des secrets d’elle et du passé de sa famille. Parti pour de bon est construit sur ces secrets, qui sont regroupés au début et à la fin de chaque épisode. Parfois, la série devient plus confuse que cohérente, comme si les créateurs attendaient trop longtemps pour livrer une bombe, juste pour voir comment vous réagirez.

Avec Oldfield en tête, le casting livre (principalement), donnant à Harzoune, Marillier, Gouix et Duvauchelle leurs propres épisodes pour prendre les rênes. Marillier et Oldfield ont le plus à pleurer, leur chagrin partagé devenant écrasant mais un moyen pour les deux de se lier dans des scènes alourdies par un traumatisme. Mais Duvauchelle et Harzoune volent les scènes qu’ils habitent, livrant des performances basées sur la tromperie.

La plupart de ces personnages sont liés par un stress partagé, des dommages irréparables qu’ils peuvent ressentir les uns chez les autres. Parti pour de bon n’a pas les bases pour explorer ce thème, façonné par des surprises, ressemblant à une série à un tour dans sa volonté de changer votre perception d’un personnage d’épisode en épisode en fonction d’informations nouvelles. Les questions plus larges concernant la famille, les abus, la dynamique du pouvoir entre les sexes, l’identité et l’amour surgissent, mais peu de temps leur est consacré. Les créateurs choisissent plutôt d’utiliser ce temps pour faire avancer une histoire dont vous réalisez qu’elle continuera à changer jusqu’à ses derniers instants.

Quoi qu’il en soit, Netflix Parti pour de bon reste divertissant, ancré dans une histoire truffée de rebondissements imprévus. C’est un meilleur mystère qu’un drame, et les scènes les plus romantiques se sentent souvent forcées par la nécessité, mais elles contiennent les sensations fortes nécessaires pour vous soutenir pendant cinq épisodes. Et c’est enfermé dans cette courte saison d’une émission sans avoir besoin d’une deuxième remise des gaz, ce qui lui donne un sentiment de finalité qui manque souvent à la télévision.

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