Résumé
« We’ve Got Spirits, Yes We Do » explore l’importance de faire la paix et de lâcher prise dans le cadre du jeu d’acteur et de la performance.
Ce récapitulatif de Just Beyond saison 1, épisode 6, « We Got Spirits, Yes We Do », contient des spoilers.
Il existe de nombreux tropes de médias axés sur les adolescents, et après la danse du retour à la maison – qui nous avons déjà couvert ici dans Juste au-delà — la sortie éducative est l’une des plus populaires. C’est la configuration de « We Got Spirits, Yes We Do »: Ella (Lexi Underwood), 14 ans, se rend dans un théâtre légendaire avec sa classe, mais s’inquiète davantage de la présence de son ex-meilleur amie qu’elle n’est les fantômes qui peuvent ou non hanter l’endroit.
Récapitulatif de Just Beyond saison 1, épisode 6
Un vieux théâtre est un environnement assez fertile pour les événements effrayants, bien que l’épisode concerne les représentations les plus évidentes de fantômes – des apparitions translucides et teintées de bleu d’anciens comédiens qui sont tous morts dans un incendie. Ils ne sont pas hostiles, donc une fois qu’Ella les découvre, « Nous avons des esprits, oui nous le faisons » abandonne toute idée d’être effrayant, se penchant plutôt pour être drôle, principalement au détriment des acteurs et du jeu d’acteur. Les fantômes veulent faire d’Ella « l’une d’entre elles », mais pas comme elle le pense – ils veulent faire d’elle une actrice.
L’aspect « effrayant » est un crâne spectral hurlant que les autres acteurs appellent « Le Critique » car seul un critique pourrait être aussi méchant (oh, ha ha ha.) En l’absence d’un thème pertinent pour les jeunes, qui tous des épisodes précédents ont été construits autour, ce motif autoréférentiel effronté semble mal adapté, peu susceptible de satisfaire le même public cible que les autres épisodes ont été lancés. C’est vraiment dommage, car Lexi Underwood est une présence convaincante à l’écran, et lorsque les aspects obsédants sont révélés, il y a aussi des rythmes visuels décents.
Tout revient cependant à la relation d’Ella avec Zoe (Claire Andres), son ancienne meilleure amie avec qui elle avait l’habitude de chanter et d’écrire des chansons, qu’elle explique à l’un des fantômes du théâtre. Ella a enregistré une chanson disant à quel point elle lui manquait, et l’exposition de cette chanson l’a conduit à son état actuel d’isolement et, selon les mots du fantôme, de « limbes ». Au-delà du commentaire évident sur le jeu et le chant à l’ancienne, c’est la métaphore secondaire, l’idée de quelqu’un au milieu d’un changement significatif, ne sachant pas où ni comment procéder à la suite de celui-ci. Mais ce thème plus intéressant se perd dans l’habillage du décor.
Il y a aussi un autre élément, celui de « The Critic » étant Dolores, l’un des autres acteurs qui a été maltraité par les autres et qui s’attarde, seul, après être également mort dans le feu. En révélant cela aux autres et en les forçant à confronter leur contribution, elle est capable de réparer la relation et ainsi de recadrer sa propre rivalité avec Zoe, comprenant qu’il faut faire la paix avec les gens et le passé de peur de rester coincé au même endroit toujours.
