Qu’est-ce qu’une attaque DDoS et comment ne pas en être victime ?

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L’univers de l’informatique est assez complexe, surtout au niveau de la sécurité. Il est devenu commun de constater que de nombreuses personnes, physiques et morales, subissent fréquemment diverses attaques virtuelles. L’une de ses offensives informatiques est l’attaque DDoS. De quoi s’agit-il ? Comment fonctionne-t-il ? Quelles sont les mesures appropriées pour l’éviter ?

Définition de l’attaque DDoS

Ayant vu le jour dans les années 80, les attaques DDoS ont été officiellement lancées en 1999. La cible de la première offensive était les serveurs de l’université du Minnesota. Grâce à un outil performant, dénommé « Trinoo DDO », l’accès à Internet a été bloqué pendant plus de 48 heures.

Il faut d’abord préciser que ce type d’attaque ne cible pas un ordinateur de bureau ou un PC. Si c’était le cas, il suffirait d’y installer un VPN rapide et sécurisé pour Windows pour y remédier. L’attaque DDoS est plutôt dirigée contre les supports générateurs de réseau internet.

Pour atteindre l’objectif, le cybercriminel envoie une multitude de requêtes à la ressource Web. Ce faisant, il entrave la capacité des serveurs et génère une faille dans le fonctionnement. Le résultat de cette manœuvre est le blocage de la distribution du réseau.

Encore appelé l’attaque par déni de service, le DDoS est utilisé principalement contre :

  • les casinos virtuels ;
  • les sites d’achat en ligne ;
  • les sites proposant des services en ligne.

Les entreprises et organismes sont également la cible de ce type de blocage de système.

Principe de fonctionnement de l’attaque DDoS

En règle générale, l’attaque DDoS se fait grâce à l’utilisation des daemons et des masters pour couper un réseau interne ou externe. Il faut préciser que les premiers éléments sont contrôlés par les seconds.

Grâce à ce mécanisme, le criminel peut se connecter pour préparer son attaque. En se servant des masters, il envoie des commandes aux sources de manière automatique.

Cet automatisme évite à l’attaquant de se connecter manuellement à chaque daemon. Sinon, l’attaque sera longue à être appliquée. Par conséquent, elle sera vite détectable. Par contre, avec la méthode robotisée, chaque maître et sa source discutent de façon spécifique. Ce sont les signaux envoyés entre les deux pièces qui arrêtent le réseau internet.

Il convient aussi de préciser que les messages échangés dépendent de l’outil utilisé pour effectuer l’attaque. Lorsque l’instrument est assez performant, les communications entre les maîtres et les daemons sont chiffrées, voire authentifiées.

Les techniques d’attaque DDoS les plus connues sont :

  • le SYN Flooding ;
  • l’UDP Flooding ;
  • le Smurf attack.

Une fois l’attaque DDoS prête à être lancée, le cybercriminel utilise un réseau zombie (ou botnet). De cette façon, l’attaque prend une grande envergure et affecte rapidement la cible.

Quelles sont les contre-mesures efficaces contre une attaque DDoS ?

Très connue au début des années 2000, l’attaque DDoS est de moins en moins utilisée. En effet, plusieurs enquêtes policières ont permis d’arrêter un grand nombre d’utilisateurs de cette méthode d’attaque. Aujourd’hui, des mesures existent contre les attaques DDoS.

Pour commencer, il est possible de bloquer les adresses IP utilisées pour porter l’attaque DDoS. Cette contre-mesure n’est pas très efficace parce qu’elle ne fait que ralentir l’offensive. En effet, le coup est déjà porté avant que cette solution ne soit appliquée.

De plus, face au grand nombre des sources, cette technique reste limitée. Il en ressort donc que la prévention est la meilleure méthode pour éviter une attaque DDoS. À ce titre, il existe deux façons de sécuriser les serveurs d’une entreprise.

Il faut d’abord procéder à l’installation d’un dispositif composé de plusieurs serveurs fournissant le même service. Avec une telle architecture, l’organisme dispose de plusieurs points d’accès. L’avantage est qu’une attaque DDoS n’est plus en mesure de bloquer le fonctionnement du serveur. Le réseau peut souffrir de ralentissement, mais un arrêt total est évité.

Ensuite, l’installation d’un « cleaning center » est requise pour renforcer la défense du système de distribution d’Internet. Il s’agit d’un serveur tampon dont le principal but est le filtrage et le nettoyage de toutes les données qui entrent. Ainsi, les menaces n’affectent pas le serveur ciblé.

Par ailleurs, les nouvelles technologies ont permis aux cybercriminels d’améliorer la version des années antérieures. Les attaquants se servent alors du Cloud pour commettre leur forfait. Il est ainsi préférable de faire recours au service d’une agence de sécurité Web. Grâce à un logiciel de protection, le serveur est protégé contre tous les types d’attaques DDoS.

Il faut donc retenir qu’une attaque DDoS constitue une réelle menace pour les serveurs, peu importe la version utilisée. La prévention est alors la meilleure solution pour arriver à bout de ce problème. Bien évidemment, il est préférable de faire appel à un professionnel pour l’installation des contre-mesures.

 

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