Revue de la saison 2 de Into the Night – hors de la poêle à frire…

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Résumé

Un changement de lieu n’entame en rien le rythme et les sensations fortes de ce thriller belge abouti.

Cette critique de Into the Night saison 2 est sans spoiler.


Lors de ses débuts l’année dernière, la série originale belge mélangeant les genres Dans la nuit s’est avéré être un succès surprise. Se faisant passer pour un simple thriller de détournement, il a progressivement révélé une prémisse de science-fiction dystopique beaucoup plus large, et à travers six épisodes zippés, il n’a jamais laissé le rythme ou la tension s’affaisser. Il n’est donc pas surprenant que la deuxième saison, qui présente une structure très similaire, soit également assez bonne, même s’il faut un épisode ou deux pour démarrer après le rythme effréné de la sortie originale.

Cette sortie a maintenu en vie un petit groupe de survivants après une véritable course contre la montre, fuyant un soleil mortel et corrompu vers la sécurité supposée d’un bunker militaire, où l’on pourrait penser qu’il serait plus facile de continuer à survivre. Mais pas de chance. Grâce à une litanie de problèmes logistiques et à une nouvelle dynamique de personnage, le bunker est loin d’être le refuge qu’il semble, et bientôt tout le monde risque à nouveau sa tête pour se sauver et se sauver des menaces à la fois invisibles et autres.

C’est ce changement de cadre qui gêne un peu le rythme dans les deux premiers épisodes. Un avion est un conteneur mûr pour un thriller, car être dans les airs présente un certain danger. Un bunker n’a naturellement pas ce sens immédiat du péril, il faut donc un peu de temps pour que les nouveaux dangers se fassent connaître. Quand ils le font, cependant, Dans la nuit La saison 2 est lancée, divisant le casting principal et livrant une fois de plus un certain nombre de décors tendus pour garder la foule qui regarde la frénésie en haleine.

Et les binge-watchers seront forcément bien servis ici. Il y a encore une fois six épisodes, et chacun se termine à nouveau en un peu plus d’une demi-heure. C’est une montre aérée à tous points de vue et les cliffhangers obligatoires font de chaque tranche suivante une perspective attrayante. C’est un spectacle qui est prêt à tuer ou au moins à compromettre moralement tous les personnages que vous aimez, ce qui rend le drame imprévisible et engageant. Comme auparavant, chaque épisode porte le nom d’un personnage principal, contient au moins un flashback sur leur vie avant la calamité écologique à laquelle ils sont actuellement confrontés et met l’accent sur leur situation difficile, ce qui aide à étoffer à la fois l’intrigue globale et celle l’histoire du personnage simultanément. C’est un exercice d’équilibre soigné, fournissant juste assez de drame pour nous garder investis sans nous enliser et nous distraire du prochain scénario potentiellement mortel.

Je pensais que la première saison de Dans la nuit a été sous-estimé – espérons-le, celui-ci capte suffisamment d’attention pour apporter quelques nouveaux globes oculaires à ce qui s’annonce comme un trajet impressionnant – bien que cahoteux.

Vous pouvez diffuser Into the Night Saison 2 exclusivement sur Netflix à partir du 8 septembre 2021.

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