Résumé
Blockbuster de science-fiction sophistiqué, Villeneuve’s Dune a une portée épique, des séquences d’action à couper le souffle et des visuels époustouflants.
Cette critique de Dune ne contient pas de spoilers.
En tant que super fan autoproclamé de Denis Villeneuve, et d’ailleurs, un Dune novice, j’ai trouvé que son dixième long métrage réalisé était un peu trop long, malgré sa portée épique, ses séquences d’action à couper le souffle et ses images visuellement époustouflantes. L’adaptation de ce que beaucoup considèrent comme le roman de science-fiction le plus important de tous les temps n’aurait pas pu être facile. Il y a des tas d’expositions qui doivent être expliquées à tous ceux qui découvrent la série. Pour ceux-là, le premier acte peut avoir tendance à être déroutant. Certains le trouveront même alambiqué, mais c’est compréhensible compte tenu de la densité du matériau source. Bien sûr, le film s’ouvre sur la séquence titre, Dune : première partie. Ainsi, la perspicacité que je propose n’est guère époustouflante. Ce premier volet s’inscrit dans le Le Seigneur des Anneaux –– une étape nécessaire vers quelque chose de mieux, voire de grand.
Au dire de tous, Villeneuve Dune utilise environ la moitié du premier livre. (Même avec de nombreux épisodes dans la série, le réalisateur a déclaré qu’il ne prévoyait de faire que deux films pour raconter l’histoire d’Herbert). Dune se déroule dans, vous savez, le futur. Duke Leto Atreides (Oscar Isaac) est chargé de gouverner la planète d’Arrakis par l’empereur. Une planète désertique enrichie en « épice » (appelée dans le livre « mélange »), le matériau le plus riche de l’univers. Spice a le pouvoir de prolonger la vie, d’améliorer les niveaux de pensée et de permettre aux voyages de se déplacer plus rapidement que la vitesse de la lumière – le tir B-12 de ce monde.
Même si Leto connaît les dangers et les représailles probables du Baron Vladimir Harkonnen (Stellan Skarsgard) de la Maison Harkonnen, il fera tout pour récupérer la planète. Cela enrage son neveu psychotique, Glossu Rabban (Dave Bautista). Bien que le baron semble avoir un plan qu’il n’a pas encore annoncé à ses partisans. Le duc amène sa concubine Lady Jessica (Rebecca Ferguson) et son fils, Paul (Timothée Chalame). Il a amené une armée et ses conseillers de confiance, dont les mentors de Paul, Gurney Halleck (Josh Brolin) et Duncan Idaho (Jason Momoa), et la Maison des Atréides Mentat, Thufir (Stephen McKinley Henderson).
Lorsque Leto prend le relais, il montre un bon cœur. Il offre des droits égaux aux Fremen, natifs d’Arrakis. Ils vivent dans le désert et sont dirigés par Stilgar (Javier Bardem). La terre est soumise à une chaleur extrême et sèche. Oh, et ces vers de sable géants qui ont amené tout le monde à connaître l’ordonnance sur le bruit. Tout cela se produit alors que Paul continue de rêver d’avenir. D’autres doutent de lui, mais Jessica soupçonne qu’il pourrait être le Messie des Fremen.
Si vous pensiez que mon synopsis était déroutant, le film vous plonge au milieu d’un monde qui réussit tant bien que mal à être vague et alambiqué à la fois. Cependant, le premier acte rempli d’expositions est tissé dans un dialogue aussi naturel que l’on pourrait l’espérer. Ce mérite revient au scénario de Villeneuve, Jon Spaihts (Passagers), et Éric Roth (Forrest Gump). C’est informatif tout en restant divertissant, et vous ne pensez jamais une seule fois à leur vision comme quelque chose de moins que cohérent. Bien que, DuneComme Bagues et Star Wars, n’a pas de caractère d’évasion qui représente un sentiment de soulagement comique. L’Idaho de Momoa s’amuse le plus dans son rôle, mais le film en a désespérément besoin de plus.
Malgré ma légère critique sur la longueur et son histoire qui peut pencher vers le sud du soleil, le film de Villeneuve est bien ficelé et a une maturité qu’on n’a pas vue dans une épopée depuis le le Seigneur des Anneaux. C’est un sacré tour. Quand tout l’enfer se déchaîne, les scènes d’invasion que vous voyez dans la bande-annonce sont spectaculaires. Je n’ai jamais été du genre à fixer un haut niveau moral sur la façon dont les films doivent être regardés, en particulier avec la hausse des coûts d’une expérience théâtrale et sans parler de la pandémie actuelle. Toujours, Dune demande à être vu sur grand écran.
La valeur de la production dépasse les attentes, encore plus que n’importe quel film que j’ai vu depuis des années. L’équipe que Villeneuve a réunie est du plus haut calibre. De Tom Brown (Sauver le soldat Ryan) art design, Jacqueline West (L’Etrange histoire de Benjamin Button) et celle de Bob Morgan (Création) création de costumes, Greig Fraser (Un voyouZero Dark Trente) une cinématographie époustouflante et la belle partition évocatrice de Hans Zimmer, tout dépasse les attentes. Cependant, les cornemuses en métal lourd étaient un choix étrange.
Ensuite, la seule chose qui peut dépasser cela, c’est le casting que Villeneuve a réuni ici. Le casting est une pure perfection. Chalamet tient bon ici, et ce sera excitant de voir sa croissance aller de l’avant dans cette série de films (je soutiens toujours que le studio voudra mettre au rebut une deuxième partie et en faire une trilogie). Brolin et Isaac se démarquent, comme Ferguson, alors qu’elle continue de trouver le caractère poignant de toute héroïne d’action qu’elle affronte. Elle a une merveilleuse chimie avec Stilgard de Bardem qui indique une histoire passionnante à l’avenir. Même si Zendaya est sous-utilisée ici, elle aura un rôle plus important dans les prochains épisodes.
Globalement, Dunes ses qualités exceptionnelles l’emportent largement sur ses critiques mineures. Au contraire, le premier film semble incomplet, ce qui est compréhensible compte tenu de la portée massive. Si la deuxième partie est le dernier chapitre, peut-être que les deux feront d’un film de cinq heures une expérience complète au lieu d’une étape vers une vue d’ensemble.