tic, tic… Boum ! – Un deuxième avis

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Résumé

L’exploration poignante d’Andrew Garfield sur la personnalité et les luttes professionnelles de Jonathan Larson est remarquable.

Cette critique du film Netflix tic, tic… Boum ! ne contient pas de spoilers.

je ne sais pas comment tic tic… Boum ! jouera dans l’Amérique traditionnelle. Il a un who’s who de la royauté de Broadway qui fait des camées que seuls les mélophiles les plus ardents apprécieront. Je veux dire, rien que dans la scène des restaurants dont on parle beaucoup, vous avez Chita Rivera, Bernadette Peters, Renew Elise Goldsberry, Phillipa Soo, Roger Bart, Andre Se Shields, Beth Malone, Brian Stokes Mitchell, Joel Gray, Phylicia Rashad, Bebe Neuwirth, et bien sûr, réalisateur, Lin-Manuel Miranda. Est-ce que la personne ordinaire sait même qui a créé à l’origine Louer, ou qu’il est mort avant sa sortie ? Ce qui peut être universel pour tout le monde, c’est de ne jamais abandonner ses rêves.

Le film de Miranda est basé sur la première comédie musicale du même nom de Jonathan Larson. Une production off-Broadway après avoir lutté pendant la majorité des années 1980 pour se débrouiller. Larson est joué par Andrew Garfield, qui a créé tout un palmarès depuis la catastrophe de Spider-Man. Il explore non seulement ses problèmes personnels mais aussi professionnels, même s’il se dit le sauveur autoproclamé du théâtre musical.

Il se moque de sa petite amie, Susan (une merveilleuse Alexandra Shipp), qui le soutient sans recevoir grand-chose en retour. Elle a atteint un point de sa vie où elle cherche un travail stable, et il a toujours la tête dans les nuages. Larson a frappé une ornière créative et a eu un séjour prolongé avec le bloc de l’écrivain. Son meilleur ami, Michael (Robin de Jesus), essaie de le faire travailler à écrire des jingles, mais il n’en entendra pas parler.

Dans l’excellent scénario de Steven Levenson, Larson vit à une époque où les problèmes sociaux de l’homophobie et du multiculturalisme sévissent. Pourtant, dans ce film, ils sont entourés d’une communauté dans laquelle il s’est immergé. Ses amis sont tous membres de groupes marginalisés. Certains continuent de tomber malades d’une nouvelle maladie appelée SIDA. Ceci est savamment divisé en flashbacks sur l’exécution de la pièce de théâtre, les premières luttes de Larson avec sa carrière et ses relations.

Et c’est ce qui fait tic tic… Boum ! si inhabituel. Garfield joue Larson comme insupportable. C’est parce qu’il l’est. Ne vous méprenez pas. C’est un amoureux. Mais il ne pense qu’à lui 99% du temps. Il ignore sa petite amie, ses amis malades et sa famille, alors il se concentre uniquement sur ses rêves qui laissent sa vie personnelle en ruine. C’est magnifiquement honnête et étonnamment indulgent.

Mais avouons-le, les gens regardent des comédies musicales pour les chansons, et Lin-Manuel Miranda honore le travail de Larson en mettant en valeur le génie du compositeur. Thérapie, interprété par Garfield et Vanessa Hudgens, est contagieux. Sondey est un bel hommage à un mentor (et franchement, sauveur), Stephen Sondheim (joué par Bradley Whitford). Puis, pour couronner le tout, Pourquoi résume bien un film montrant la force de Miranda en tant que directrice musicale.

Nous avons parlé de Garfield, mais donnons du crédit à deux autres. Judith Light est de la dynamite en tant qu’agent absent mais de soutien de Larson, Rosa Stevens. C’est un grand rôle pour lequel j’aimerais que beaucoup lui accordent plus de crédit. Et enfin, Robin de Jesús vole toutes les scènes dans lesquelles il se trouve. Il est le cœur et l’âme du film, le pragmatique. Un homme gay mûrissant à New York qui se débat et son meilleur ami a des œillères. Ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue, la famille, les amis, avoir des enfants, le sexe et l’amour, ne lui est généralement pas accessible, lui est refusé ou a des conséquences dangereuses.

tic tic… Boum ! n’est pas votre comédie musicale typique, mais c’est une comédie musicale passionnée avec une impulsion en direct. Les performances, la production, la musique et l’acceptation des défauts qui nous rendent humains font de l’hommage de Lin-Manuel Miranda à Jonathan Larson l’un des films les plus agréables et les plus émouvants de l’année.

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